Adhérer à la Bourse de Commerce
Dans cet article, on vous explique tout ce qu’il faut connaître sur la Bourse de Commerce.
Tout ce qu’il faut savoir pour s’introduire à la Bourse de Commerce
Aujourd’hui, la Bourse de Commerce signifie le marché des actions, dans la plupart des cas, elle regroupe tous les marchés financiers. Elle permet aux entreprises publiques, privées, et même à l’État, de déceler des financements à partir des investisseurs institutionnels et privés. En clair, c’est un moyen permettant de faciliter le financement économique à n’importe quelle entreprise.
De ce fait, l’introduction en bourse est essentielle pour les grandes entreprises puisque c’est une manière d’avoir des liquidités continuellement pour financer son développement, surtout si les cours s’améliorent favorablement. Le seul point négatif de l’introduction à une bourse est son coût élevé et l’obligation de payer d’autres frais annexes.
Quelles sont les conditions pour adhérer à une bourse de commerce ?
Une entreprise souhaitant s’introduire en bourse pour le financement de son économie est obligée de respecter une certaine réglementation. D’abord, celle-ci doit présenter des comptes financiers totalement transparents.
Par ailleurs, d’autres règles s’imposent pour adhérer au marché boursier, à savoir :
-
la vente des titres à des investisseurs non professionnels (privés) à hauteur de 10 % minimum du capital social (ce dernier représente un pourcentage qui peut varier selon le marché visé) ;
-
déterminer son premier cours de façon inférieure à une proportion quelconque du coût d’achat minimal ;
-
l’attribution d’un quota minimal de titres aux investisseurs.
Comment avoir la certification AMF pour s’introduire en bourse ?
Il est important de noter que c’est l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) qui est responsable des contrôles de conformités de la bourse pour chaque entreprise. D’ailleurs, c’est elle qui donne les autorisations d’adhérer en bourse après avoir eu l’acceptation du marché boursier. Pour l’obtenir, il est important de suivre certaines règles en fonction du type de marché souhaité. Par exemple :
-
une société qui vise Eurolist, doit disposer d’un certain procédé pour la réalisation de comptes consolidés, et cela, en ayant, avant la demande d’introduction, une certification du commissaire aux comptes (durée minimale de 3 ans) ;
-
les entreprises souhaitant adhérer à Euronext Growth sont censées respecter les obligations comptables de la Commission des Opérations en Bourse (COB).
Quelles sont les étapes à suivre pour s’introduire en bourse ?
N’importe quelle entreprise souhaitant faire partie d’une bourse doit passer par les étapes suivantes :
- penser au type d’introduction : cela permet à l’entreprise de décider de la vente directe de ses titres ou de l’augmentation d’abord de son capital ;
- analyser le choix du marché : il est important de choisir le bon marché boursier en fonction de sa stratégie et de sa situation financière ;
- trouver des intermédiaires financiers « Listing Sponsor » est indispensable pour une introduction qualitative sur le marché ;
- adopter une procédure d’introduction en bourse en fonction, par exemple, de l’Offre à Prix Ouvert, qui est la plus utilisée, de l’Offre à Prix Ferme ou de l’Offre à Prix Minimal ;
- obtenir l’autorisation de l’AMF : responsable du contrôle et d’autorisation de s’introduire à une bourse pour avoir l’acceptation du marché visé.
Quel est le coût de l’introduction en bouse ?
Pour s’introduire à une bourse, les entreprises sont obligées de payer un coût élevé qui varie en fonction de plusieurs critères, comme les caractéristiques de l’opération, le type de marché auquel l’entreprise veut adhérer, le nombre d’intermédiaires liés à l’introduction (organismes financiers, avocats, conseillers financiers, commissaires aux comptes, etc.) et les frais des différentes commissions.
Plusieurs d’autres frais annexes sont à prendre en considération, à l’instar :
-
des modifications juridiques (entre 50 000 et 200 000 euros) ;
-
de la redevance à l’AMF : minimum 5 000 euros ;
-
de la présentation des fonds financiers de l’entreprise pour un montant variable (de 50 000 à 150 000 euros).